Entente entre le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (Sapummijiit) et le CPRK
De gauche à droite : Benoît Plante, Jean-Guy Lalonde, Philémon Boileau, Michel Martin, Bruno Hamel et Shaun Longstreet.
Une nouvelle entente entre le Centre d'aide aux victimes d'actes criminels Sapummijiit et le CPRK a été signée le 25 octobre 2017 pour favoriser la prise en charge des victimes dès le début du processus judiciaire.
Le chef du CPRK, Michel Martin, et le directeur du Service juridique, sociojudiciaire et de la gestion municipale de l'Administration régionale Kativik (ARK), Philémon Boileau, ont procédé à la signature de l'entente sur le protocole de référence policière au bureau de l'ARK.
Ainsi, à la suite d'une déclaration d'une victime, le policier demandera automatiquement si la personne souhaite recevoir les services d'une agente Sapummijiit, le Centre d'aide aux victimes du Nunavik. En cas de refus, le policier lui remettra simplement une carte de visite afin d'obtenir plus d'informations au besoin. Si la victime accepte de recevoir l'aide du Centre, le CPRK pourra partager les informations à Sapummijiit, qui contactera alors la victime afin d'offrir aide et support immédiats.
« L'entente de référence policière permettra aux victimes d'actes criminels d'être prises en charge dès le début du processus judiciaire et d'être en contact rapidement avec une de nos agentes », expliquait Bruno Hamel, responsable du programme Sapummijiit. « Avant la signature de l'entente, notre Service arrivait vers la fin du processus judicaire. Avec cette nouveauté, nous souhaitons accompagner les victimes de A à Z dans le processus judiciaire. »
La victime sera dorénavant informée des étapes à venir concernant le suspect, les dates de cour, les conditions de remise en liberté, en plus d'avoir un soutien continu. Ce partenariat permettra ainsi d'offrir un meilleur service aux victimes d'actes criminels dans les 14 communautés du Nunavik.